La croissance chinoise ne connaîtra pas de rebond significatif cette année, c’est la conclusion sur laquelle les analystes s’accordent, suite à la publication de plusieurs indicateurs ce dimanche indiquant une stagnation de la 2e économie mondiale.

Des indicateurs convergents et sans surprise

Si les indicateurs du mois de mai viennent confirmer le ralentissement de la croissance de l’économie chinoise déjà constaté au mois d’avril, la production industrielle a encore régressé avec une croissance de 9,2 % pour 9,3 % en avril. Les ventes au détail ont progressé de 12,9 % pendant que l’investissement a cru de 20,4 % sur un an. L’inflation, elle, se situe à un rythme annuel de 2,1 % au mois de mai, alors que le gouvernement table sur 3,5 % pour l’année 2013, pour rappel elle était de 2,6 % en 2012 et 5,4 % en 2011. Dans le même temps, la chine enregistre, en mai, la plus faible progression de ses exportations depuis juillet 2012 et les importations ont reculé de 0,3 %.

Peu d’impacts sur les marchés et la politique économique chinoise

Ces statistiques conformes aux attentes des analystes ne devraient pas avoir d’impact majeur sur les marchés, qui les ont déjà largement anticipées avec les baisses spectaculaires consécutives à l’annonce de la contraction de la production manufacturière au mois de mai. Par contre, ceux-ci pourraient être amenés à revoir, une nouvelle fois à la baisse, leur prévision de croissance à court terme, alors que le premier ministre chinois déclarait à des responsables économiques le besoin pour le pays d’avoir  stable au moment où il fait face à des difficultés. Signe que le gouvernement n’engagera pas de mesures exceptionnelles pour relancer la croissance chinoise, mais maintiendra sa politique économique accommodante .